mercredi 11 juillet 2007

Nouveau site d'Emmanuelle Van Noppen

ATTENTION ! Ce blogue n'est plus mis à jour. Retrouvez-moi sur mon nouveau site: http://www.illustration-animaliere.com/ - Vous ne perdrez pas au change :
- il est beaucoup plus ergonomique,
- riche en illustrations,
- et son design est de qualité professionnelle.

Je vous y attends.

A bientôt !

Emmanuelle

samedi 21 avril 2007

"Interview d'une grenouille volante"

La grenouille est une espèce malaise du nom de Rhacophorus reinwardti. Quelques Rhacophoridés asiatiques vivent à l'extrémité des branches d'arbres, sautant de branche en branche. Les doigts de quelques espèces sont complètement palmés; on a comparé ces palmures à des membranes alaires, ce qui explique le nom populaire de "Grenouille volante", que l'on donne à l'espèce malaise.

Mellisuga helenae

Mellisuga helenae (en pleine sieste)

Tue-mouches rituel africain et Phyllomedusa burmeisteri

Diplopode Glyphiulus granulatus

Diplopoda. Cambalopsidae (Îles Comores).

Coupe microscopique de tige avec Colophon primosi

Etude de diplopodes

Dipolopode guetté par un lémurien

Savez-vous que les lémuriens se parfument et comment ?
- Tout simplement en saisissant un diplopode et en le pressant contre leur corps.
Le lémurien est 'accro' à la chose. C'est un peu comme son parfum Chanel.

samedi 10 mars 2007

Un peu plus sur moi

J’ai la nature dans l’âme. Dans ma jeunesse, j’ai parcouru la Belgique de long en large, avec les organisations ornithologiques Aves et De Wielewaal. Cela m’a marquée jusqu’à ce jour.
Depuis, j’ai continué mes observations de la faune et de la flore dans les Hautes-Alpes françaises, suisses, italiennes, et ailleurs.
C’est pour répondre à cet appel de la nature, que je n’ai cessé, au fil des années, de tenter de saisir, avec toutes les ressources de l’art pictural, les étincelles de vie qu’elle recèle.
Qui n’a rêvé de fixer ces instants magiques ?

Les photographes, le font à leur manière.
Pour moi, qui suis dessinatrice, je préfère m’installer là où ces merveilles se produisent, et laisser glisser mon crayon sur les bouts de papier que j’emporte dans mon sac à dos. Ensuite, de retour à mes foyers, je m’inspire de ces esquisses et reconstitue les traces fugaces du jardin secret entrevu.
Bonheur éphémère, certes, mais qui nourrit l’âme et… laisse une trace graphique sur la toile.
Mais il y a tant et tant de choses à dessiner. Tout artiste a sa perception personnelle du monde, son angle de vue et son échelle propres. Mon monde à moi, c’est celui de l'infime, voire de l’infiniment petit. Il m’a toujours fascinée. Peut-être parce que les humains, utilitaristes et pressés, ne le voient pas. J’ai la prétention 'insensée' de les aider à corriger leur myopie en leur prêtant mes lunettes microscopiques.
Il est dommage, en effet, que les entomologistes soient les seuls à s’intéresser à ce milieu, aussi lilliputien que passionnant, dans son fourmillement sans fin de créatures minuscules, dont on découvre, quand on descend à leur échelle, que chacune diffère de l’autre de manière souvent radicale, parfois comique, toujours originale.
Mais capter un phénomène et le reproduire avec toutes les ressources de la technique ne suffit pas pour entrer véritablement en contact avec cette part spécifique de la nature. L’art n’est pas seulement saisie et représentation. L’artiste, s’il l’est vraiment et s’il prétend traduire sa vision, doit entrer en communication avec l’objet de son observation, pour qu’elle devienne contemplation, communion.
S’il y parvient, et seulement à cette condition, il aura réalisé, à son niveau et par le truchement de son art, le rêve des alchimistes : transmuter un métal quelconque en or pur.

Tel est l’effort de ma vie : parvenir moi-même et, si possible, amener celles et ceux qui regardent mes toiles, à l’osmose, qui n’est autre que l’interpénétration entre l’être contemplé et celui qui le contemple.

dimanche 4 mars 2007

Statuette Luba avec grenouille Platymantis boulengeri

On trouve la Platymentis boulengeri dans l'île de Nouvelle-Bretagne, près de la Nouvelle-Guinée.

Instruments de dessin


Rapace éponge


Poisson et salamandre

Le poisson est un Auchenoglanis hybride. Quant à la salamandre - encore appelée "salamandre aux joues rouges" -, c'est une Plethodon Jordani, qui vit dans les forêts de la chaîne des Great Smokies (Caroline du Nord et Tenessee).

Poisson et grenouille

Le poisson est un Eutropuis hybride.
La grenouille est une Hyla arborea, ou 'rainette verte' d'Europe.

"Les équilibristes"

Coléoptère longicorne, de l'espèce des Sternotomis thomsoni. Se nourrit de plusieurs types de bois. Les deux reinettes sont de l'espèce Hyla gratiosa, et de la famille des Hylidés. Elles pratiquent avec agilité le 'trapèze volant'.

Poésie champêtre

Hyla Caerulea, Reinette de White.

L'étranger dans la famille

Morille entre deux archaeidae. L'Archaea, a été décrite par C.L. Koch, en 1854.

Pseudocholochirus axiologus

Cet animal vit en Indo Pacifique. Espèce suspensivore.




Prionocidaris baculosa


Oursin vivant en Indo Pacifique

samedi 3 mars 2007

"Intimidation"


Ceratophrys calcarata.
Grenouille cornue
de Colombie.

"Un amour impossible"

Le papillon est un Kafakumba, et la grenouille est une Hyla cinerea, rainette verte, de la famille des Hylidae. Très routinière, elle s'apprivoise, si l'on peut dire, facilement; particularité : aime un petit massage du dos.

"La sieste du coléoptère"

Oryctes monoceros. Habite en Afrique et sur plusieurs îles de l'Océan indien. La grenouille est une Kassina senegalensis.


Tito soumagnei

Effraie de Soumagne. Espèce menacée.

Pic vert juvénile au creux d'un tronc

Hylocharis elicia (maman avec son petit)


Saphir d'Elicia, ainsi appelé en raison de sa gorge bleue. Il appartient à l'ordre des apodiformes, et à la famille des Trochilidés.

Ninox scutulata lugubris

Ninox scutulata lugubris (Ninoxe hirsute), chouette. Ordre des Strigiformes. Famille des strigidés. (Voir image).

Mouche devinette


Kenoglaux loweryi

Chevêchette nimbée, Xenoglaux loweryi

Glaucidium nubicola

Chevêchette de la forêt pluviale. On la trouve dans l'ouest de la Colombie et de l'Equateur. Egalement dans les forêts humides de l'ouest des Andes, entre 1400 et 2000 m. (Source : site en langue allemande mitglies.lycos.de).

Batrachostomus moniliger

Découverts par Blith, en 1849. Ce sont des oiseaux nocturnes trapus, petits à grands (19 à 60 cm), au bec large et fort, qui ressemblent aux engoulevents. Ils appartiennent à la la famille des podargidés (ou Podargidae), qui comprend 12 espèces de podarges. Leurs pattes sont courtes, et ils adoptent une attitude dressée quand ils se perchent. (D'après Wikipedia).

Pinson des arbres et claustras, ou niches (étude)

Ordre : Passeriformes Famille : Fringillidés. "Le pinson des arbres est très actif, même en hiver. On l'observe souvent dans les parcs ou à l'orée des lieux boisés, recherchant graines et insectes. Au printemps, le mâle est identifiable à sa calotte couleur d'ardoise, à ses joues et son poitrail roux, à son croupion vert et à ses deux barres alaires blanches. C'est un chanteur infatigable." (Les Oiseaux de France, Oiseaux des jardins et des villes, Editions Atlas). On en saura plus sur ce volatile en consultant le site Oiseaux.net.

Florisuga mellivora

Colibri jacobin au coup blanc (voir photo). Il appartient à l'espèce des colibris huppés, de l'ordre des Apodiformes et de la famille des Trochilidés. (Source : site Oiseaux.net). Son appellation de 'mellivora' signifie littéralement : mangeur de miel. J'ignore pourquoi.


Araignées gasteracanthines africaines (étude)

Les gasteracanthines tissent des toiles à nombreux rayons et spirales, et donc à mailles étroites. On ne trouve pratiquement aucune information sur ces araignées, en dehors des cercles scientifiques spécialisés. C'est dommage.

Apus_pacificus

L'Apus pacificus, ou Martinet à la queue fourchue, a été décrit pour la première fois par Latham, en 1802. C'est un petit oiseau, aux pattes très courtes, dont il se sert uniquement pour s’agripper à des surfaces. Le nom scientifique de ces oiseaux vient du grec, απους, apous, qui signifie "sans pieds". Ils évitent, autant qu’ils le peuvent, de rester au sol, et passent la plus grande partie de leur existence dans l’air, se nourrissant d’insectes qu’ils attrapent au vol avec leur bec. Leur habitat se situe entre la Sibérie centrale et l’Asie orientale. Ce sont des oiseaux migrateurs qui passent l’hiver en Australie. On les voit rarement en Europe occidentale, mais on en a signalé jusqu’en Norvège et en Grande Bretagne. Ces martinets font leur nid le long des falaises, et reviennent sur les mêmes lieux, chaque année, rebâtissant leur nid quand c’est nécessaire. (Traduction française d’après brainyencyclopedia.com).

Aeronautes_saxatalis

Martinet à gorge blanche, qui vit au Etats-Unis, au Canada, au Belize, au Salvador, au Guatemala, au Honduras et au Mexique. Il fait partie de l'ordre des Apodiformes et de la famille des Apodidés. C’est une espèce menacée et, à ce titre, elle est répertoriée dans la liste de l’International Union for Conservation of Nature and Natural Resources (Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles). On peut en voir quelques photographie sur Google.


Aegotheles albertisi

A été décrit par P.L. Sclater, en 1874. C'est un oiseau de la famille des ægothelidés (ou Aegothelidae), qui comprend 9 espèces d'égothèles, oiseaux nocturnes de taille petite à moyenne (18 à 30 cm), au bec large mais plutôt faible. Ils ont de longues pattes et adoptent une attitude dressée quand ils se perchent. On les trouve en Australie, en Nouvelle-Guinée et en Nouvelle-Calédonie, où ils fréquentent principalement les forêts et les zones arborées, une espèce s'aventurant dans les lieux garnis de broussailles éparses et sèches. (D'après Wikipedia).

Aegotheles cristatus (juvénile)

De la même famille que l'Aegotheles Albertisi, ci-dessus décrite.

Aegotheles cristatus (adulte)

De la même famille que l'Aegotheles Albertisi, ci-dessus décrite.

Connaissez-vous les diplopodes ?


Outre qu'ils sont majoritairement herbivores, sachez que ce ne sont pas des créatures imaginaires, comme pourraient le laisser penser les gentilles caricatures que je fais d'eux. Ce sont de pacifiques créatures qui ne parcourent guère plus de quelques mètres durant leur existence, quasi végétative. En comparaison, les marmottes sont des championnes de formule 1. Les voici dans quelques postures imaginaires, mais, par la vertu de la caricature... plus vraies que nature. Vous aimerez les diplos, j'en suis sûre.

Il y a des diplos explorateurs, et qui en sont fiers!


Je connais même un diplo "chébran" et... narcissique


Certains diplos belges sont royalistes


Les diplos ont le sens de la famille... nombreuse



Les diplo carnivores ont mauvais caractère...

Timide, le diplo, mais pas fâché qu'on l'interviewe...


Mais oui, les diplos ont des sentiments...